Ce "diaporama" résume, en images, les étapes de la construction d'un
avion bois et toile.
Il s'agit ici de la construction de Ménestrel mais c'est applicable aux autres appareils.
La construction débute par le débit du bois, c’est un travail long et précis qui impose de disposer de grosses machines de «pro» (scie à ruban et rabot/dégau). Confier de préférence ce travail à un professionnel ou choisir l’achat du lot de bois tout débité et raboté.
Après avoir débité les «planches» et les avoirs rabotées, on débite les baguettes qui ont des sections et longueurs très diverses. Il est nécessaire de disposer d’une liste précise et complète du débit des bois, à établir soi-même à partir des plans, sauf si cette liste est incluse dans la liasse de plans. Ici c’est le frère de mon copain Bernard qui s’y attelle ! Prévoir un métrage bien supérieur aux diverses sections pour les chutes et découpes à venir..
Réaliser un débit correct et soigné n’est pas à la portée de tout le monde, un lot de bois correctement débité, calibré, raboté, (donc : tout prêt) est, et de loin la meilleure solution.
Avant tout, examiner longuement les plans avec attention ne rien commencer avant d’avoir parfaitement compris le montage et l’assemblage de toutes les pièces, aucune zone d’ombre ne doit subsister, l’idéal étant de prendre contact avec un constructeur du même type d’appareil….
La construction débute par le tracé (reproduction du plan à l’échelle 1/1) et la construction
des flancs de fuselage. C’est une opération relativement simple et à la portée de tous, la seule
chose à faire avec soin est le tracé sur la table de montage. Bien vérifier plusieurs fois
l’exactitude des divers tracés et des cotes, une peinture blanche à plafond (mate) sur le gabarit
facilite les tracés.
Tous les tracés commencent par une ligne de référence, en principe rectiligne.
Détail du montage d’un flanc de fuselage. Le serrage du CP pour les collages se fait avec le
système des «bandes à clous» avantageusement remplacé maintenant par les «bandes à agrafes»
mais le principe est le même. Les diverses pièces sont maintenues en place à l’aide de «taquets»
en bois ordinaire (sapin) cloués ou vissé (mieux) sur le gabarit.
La table de montage, le «gabarit», doit avoir la même côte que la pièce à construire plus
quelques décimètres sur tous les côtés.
Afin d’obtenir deux flancs rigoureusement identiques, le second flanc est construit par superposition d’avec le premier.. on voit bien ici les deux pièces l’une sur l’autre.
Aspect d’un flanc terminé, (vue interne), rien de bien compliqué ! Attention à bien respecter au collage, le sens des fils du Contre Plaqué (CP) il ne reste que les collage des différents goussets en CP , côté intérieur des flancs : facile !!
Les quatre flancs de nos deux ménestrels terminés. Pour chaque avion il y a un flanc droit et un gauche, consécutifs au sens de collage des contre-plaqués de coffrage (ext)…
Construction d’un des cadres de fuselage, ici le dossier dans la cabine..
Les quatre cadres du fuselage de gauche à droite : le cadre «B» qui servira
à la fixation de l’aile au fuselage, le cadre «A» (ou cloison pare-feux), qui
servira à la fixation du moteur au fuselage, la dérive (ou étambot) située tout à
l’arrière et sur laquelle sera fixé le gouvernail de direction enfin le cadre «C»
ou dossier, vu sur la vue précédente.
Enumération logique des cadres : de «A» tout à l’avant, à «D» tout à l’arrière.